Colocataire : une idée reçue nous vient en tête en parlant de colocation. En effet, ce mot est connoté aux étudiants. Or, selon une étude réalisée par Appartager.com, il y a plus de salariés en colocation au premier trimestre 2017 que d’étudiants.
Qui « co-loue » ?
Selon cette étude, 45% des colocataires sont salariés contre 40% étudiants. Les 15% ne sont pas représentatifs d’une tendance. On peut en effet, vivre sous le même toit tout en se déclarant colocataire, alors que la réalité se cache dans les détails, pourrait on dire. La fiscalité et les aides sociales fournissent les qualificatifs adéquats.
La jeunesse quant à elle se partage l’essentiel des chiffres annoncés. De 18 à 40 ans les colocataires représentent les 90% allégrement.
Selon cette étude, il ressort que l’âge moyen augmente d’année en année.
Colocation évolution dans le temps
De cette constatation il paraît logique que nos jeunes entrés dans cette catégorie ne quittent pas cette formule, mais progressent ainsi dans la continuité pendant toutes leurs études.
Une déduction est elle possible en considérant la formation des colocataires ? s’agit il de personnes réunies au départ autour d’un même projet ( les études par exemple) et chemin faisant se verraient elles bien prolonger leur destinée pour plus si affinité.
Ainsi d’étudiants ces générations viennent compléter le rang des salariés, cela n’étant qu’une tendance hypothétique, à priori.
Le marché de la colocation et tendance ?
De manière plus surprenante il semblerait que le loyer consacré pour la colocation baisse en moyenne. Il serait passé de 506€ à 488€ sur un an, chez les salariés.
Bien entendu il faut replacer ces chiffres dans leurs régions respectives. En Ile de France on avancera le loyer moyen à 604€ alors que 408€ suffiront à Toulouse.
N’empêche que Paris est et reste le plus convoité.
Cet engouement cache peut être les obligations contraintes par le marché du travail, car en effet, comment ne pas suspecter les difficultés d’entrer dans la carrière avec des CDD ou autres petits boulots qui transpirent la précarité.
Quand on parle de nos enfants à quoi pense t on ?
jacques Guidaniel