Prendre ses responsabilités.
L’assurance dans la vie, conforte l’envie de sécurité, parlant de comportement elle devient prétention. Ainsi pourrait -on conclure que chacun prenne ses responsabilités !
Voilà bien une expression contraire au sens littéral : une catachrèse ou une antiphrase, c’est selon !. En effet vouloir prendre ses responsabilités, alors qu’il semble bien que les actes ressemblent à une fuite en avant!. (droit dans ses bottes !).
Pour moi, mon propos ne se farde pas de métaphore. Seulement les
aléas de la vie montrent que nous sommes face à notre destin et que notre libre-arbitre ne pèse pas lourd dans les situations accidentelles mettant en scène des personnes proches.
Notre incapacité à réagir dans ces moments tragiques, voire à ne pouvoir dire un mot m’afflige!.
Le sujet que je vous propose concerne l’assurance décès, pour conjurer ce mauvais sort.
Valoir plus cher mort que vif
A brûle-pourpoint cette expression peut choquer ou faire rire c’est selon. Mais ici, compte tenu de la tournure du propos, restons concentrés sur les exemples de situations désastreuses et mêmes dramatiques, qui nous tombent dessus.
Je veux parler des dispositions que l’ont pourrait envisager de notre vivant (autre langage de notaire), et qui soulageraient nos proches dans leur deuil en ne leur laissant pas gérer les soucis matériels, en surplus.
Les engagements financiers mieux ficelés
Apparemment cette expression ne relève pas d’un exposé d’économie. Mais quand il s’agit d’acte assez banal du genre acquérir un bien immobilier à crédit, il me semble avec le recul que nous sommes immortels tellement nos décisions prises sont des plus optimistes.
Premier exemple, considérons un couple avec enfants, au moment de souscrire le prêt immobilier (pour suivre notre idée). Comment choisira t’il l’assurance emprunteurs.?
La banque impose pour sa part, la garantie du prêt pour son restant dû a 100%, au niveau du couple. Autrement dit un coemprunteur peut se couvrir a 100% et son compagnon ou conjoint ne rien souscrire.
Voyez vous où je veux en venir?
En cas de décès la roulette russe est en marche pour le meilleur et pour le pire !. Le décès de l’’assuré libère son compagnon du crédit en cours, le choix est optimum.
En revanche, si le destin se joue du malheur sur le compagnon, alors c’est l’assuré qui sera en charge de continuer le remboursement, en toute logique. n’est ce pas !.
Il est vrai, hélas, que la décision financière s’arrête au niveau arithmétique et rarement poursuivie aux suites critiques d’une telle prise de position.
Que peut on faire maintenant ?
En général, (sauf à faire valoir la substitution organisée par l’amendement Bourquin), l’assurance emprunteur ne prévoit pas d’avenant, ni modification. Ainsi ,le choix de départ est il gravé dans le marbre.
Est il trop tard pour réagir? Non sans nul doute ?
Soucrire une assurance complémentaire
En dépit, du prêt en cours, le compagnon peut demander à son assureur habituel, une assurance décès. Ce qui veut dire en somme, que le souscripteur est libre de désigner un bénéficiaire en cas de décès et pour un capital en fonction des risques encourus.
La particularité de l’assurance décès à fonds perdus (très peu utilisée), coûte par an ce que l’assurance emprunteur coûte par semestre, à quelques choses près.
En effet, un souscripteur d’une trentaine d’années paiera approximativement 0,17% du capital assuré,100.000€, ce qui reviendrait à 170€ l’an. Celle-ci est renouvelable par tacite reconduction, et modifiable suivant le risque encouru également.
Souscrire une assurance « mixte » ou «ajustable»
Cette assurance s’appelait « assurance en cas de vie » c’est-à-dire qu’à l’échéance prévue sur le contrat, son souscripteur demande le remboursement d’une épargne constituée.
Assurance ajustable
Aujourd’hui, il existe une assurance qui permet de se couvrir du risque décès, avec une clause originale en option : possibilité, avec l’âge : le capital décès diminue. Autrement dit le capital garanti baisse, mais en contrepartie une épargne se constitue. Ce modèle reste à découvrir !
Toujours est il que la protection de la famille n’est pas délaissée.
Jacques Guidaniel