Marché immobilier en baisse
Les baromètres divers du marché immobilier se rejoignent sur des données concordantes. La lecture, du prix de l’immobilier connait des hauts et des bas dans les grandes villes de France. De plus, le volume des ventes également en baisse, l’ évolution des prix suit inévitablement la tendance.
Alors que le dernier trimestre 2017, puis le premier trimestre 2018, promettaient une hausse des prix sans fin, la réalité sur le marché immobilier en est toute autre.
Bordeaux affiche une baisse de près de 2%
Depuis l’été dernier, au 3e trimestre Bordeaux atterrit doucement, alors que les prix immobilier anciens surchauffent. Certes, la hausse de l’immobilier à Bordeaux s’essouffle après une dizaine d’années de progression immobilière en France quasi régulier.
La hausse de la ville de Bordeaux s’établit à 248% depuis dix ans – les années 2000 – rien que cela. Malgré, ce point d’atterrissage, le prix de l’immobilier s’approche bien près des 5.000€ le mètre carré. Ce constat désigne par la même Bordeaux parmi les villes les plus chères. Paris, Ile de France, résiste de manière disparate dans la capitale.
Quelle ville prend la deuxième place
Lyon bon deuxième, relativement stable, semble suivre la même courbe. Bien entendu les annonces relèvent le prix moyen, autant dire que les bons produits ne restent pas longtemps en vitrine. Citons, les prix des logements : Caudéran, 3300€ le prix m2, quartier de l’hotel de ville, et quinconce 4.500€ prix m2, le quartier de la Bastide affiche un peu moins de 3.700€. Comparé au triangle d’Or, les prix passent les 6.000€ le m2. Comme nous le soulignons, ces transactions sont marginales et ne montrent qu’une chose, citée plus haut les bons produits compte tenu de leur emplacement, de leur rareté font le prix.
Les villes de plus de 200.000 habitants
Les villes de plus de 200.000 habitants connaissent peu ou prou le même mouvement baissier, dans le marché des logements anciens. Il n’y a pas que le prix résolument élevé qui serait un frein, les mesures gouvernementales récentes, taxes et confusions entre taxes, CSG sur les loyers, sont autant de signaux que les investisseurs abhorrent.
Néanmoins, la vague déferle avant de s’aplatir (espérons le !) pendant la trêve des confiseurs !
Rennes en baisse
La ville de Rennes connait un dynamisme avec le soutien des programmes de construction de collectifs neufs. Beaucoup de chantiers sont ouvert. La deuxième ligne de Tram, puis cette ligne Grande vitesse du TGV amortissent la baisse sans aucun doute, affichant la baisse à -3%.
Marseille, Strasbourg en hausse
Montpellier toujours en décalage annonce -1.6% seulement. En revanche Marseille tient la corde avec +3.2%, Strasbourg reste perché sur les +4% .
Reims -5.5%, en conclusion : moins de transactions, parce que moins d’acheteurs, n’est pas suffisant pour valider la baisse pourtant significative, sauf si les pouvoirs publics estiment que cette correction est bénéfique pour le marché.
La baisse du marché immobilier dans nos villes
Toutes les villes suivent une tendance approximative, Nice -0.4%, comme Dijon -0.5%, Brest -3.5% ce qui est énorme. Aussi, les plus fortes baisses Mulhouse -6%, Calais -7.8%,Troyes -9.4%et le Mans -10.2% restent atypiques.
Beaucoup de vecteurs concourent en France, pour expliquer ces phénomènes : la croissance qui mollit avec un +0.4% au troisième trimestre. Ajoutons une inflation avoisinante des 2%, un prix du carburant cinglé par les taxes. Enfin, il en résulte un sentiment de frustration relayé par des déclarations mal à propos.
Marché immobilier s’ajuste
L’ immobilier baisse en dernier lieu, devrait on dire, le pouvoir d’achat et la grogne ambiante, les chutes boursières sonnent le canon et déplacent le curseur des intentions des acheteurs attentistes.
Les zones tendues des centres villes
Les zones dites tendues, affichent cette note de conjoncture, telles que Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg font apparaître un ralentissement .
Le marché de l’immobilier n’est pas seul en cause, un ensemble de tensions monétaires politiques, douanières, électorales brouillent la météo des transactions commerciales, et par la même immobilières.
Attente d’un retournement ?
N’oublions pas que les indicateurs n’ont pas changé : le taux d’intérêt des crédits immobiliers est toujours au plus bas, exclusion faite des taxes nouvelles sur l’assurance emprunteur, (qui entrera en vigueur le 1 janvier 2019) montrent ? semble t’il que les causes sont ailleurs.