Marché Immobilier dans l attente

Marché immobilier dans l expectative

La vitesse de croisière du marché de l immobilier tant de le neuf que l ‘ancien évoluait dans une perspective haussière. Depuis le début de l’année les informations soufflent un vent contraire, appelé inflation.

L’inflation est à l’économie du pays ce que le vent est au voilier. Faible telle une brise l’inflation est un booster dans le marché de l’immobilier. Rien ne sert d’attendre une hausse pour prendre une décision plus tôt que tard.

En revanche, du coup de vent au coup de tabac le skipper réduira instantanément la voilure !

Dans un régime d’inflation comparable un complément d’information serait  urgent d’en comprendre  notamment  les causes et surtout le retour au calme prévisible ou non.

Voilà le point qui de toute évidence a troublé le volume des transactions.

  • – Des taux d intérêts de crédit qui prennent de cours la méthode de calcul du taux d’usure,
  • – des matières premières qui font tout d’abord défaut puis dont les prix s’envolent,
  • – les perspectives au niveau Européen dans l’impasse suffisent à ralentir sérieusement le marché de l’immobilier.

Après quelques oscillations consécutives aux transactions immobilières en cours de négociation ou de finalité, force est de constater l’activité en déclin qui est estimée pour les deux mois à venir.

Les Prix de l immobilier : tendance contrastée

Depuis le printemps les nouveaux acheteurs intègrent l’inflation durable dans leur approche du marché immobilier, non seulement les coûts de la construction mais également les taux d’intérêts et leurs conséquences sur la faisabilité du projet. De fait le marché accuse un déséquilibre plus ou moins perceptible suivant les régions, les villes et les provinces.

Un rapport de l’INSEE, nous chiffre ceci pour un primo accédant qui obtenait son financement hier sur une durée minimale optimale de 15 ans ….  s’endetterait aujourd hui, sur 22 ans toutes choses égales par ailleurs. De quoi dissuader « même » d’étudier un projet avec si peu de visibilité.

Les prix de l’immobilier fléchiront à la baisse, avec première conséquence une moindre raréfaction des mises en vente et sans doute une diminution des prétendants à l’achat.

A l’évidence, les aubaines apparaitront ici et là, tant que les conditions du crédit seront figés, avec la hausse de taux en parallèle. Une aubaine pour l’acheteur affranchi de ces contraintes, une mauvaise nouvelle pour le vendeur qui jouait jusqu’alors sur du velours encore en 2021.

L’avis des notaires

Cette enquête revient sur les chiffres précédemment annoncés, par une baisse du nombre des vendeurs approximativement 10% qui selon les notaires s’expliquent par une observation des événements avant toute décision. Le conflit de guerre complique sérieusement la situation qui se traduit par une attente ou un report de mise sur le marché. Il est vrai qu’un cessez le feu optimiseraient les perspectives.

Le marché du logement neuf

Un retard considérable se vérifie entre les demandes de permis de construire en nette progression (+15%)…. et la mise en chantier qui traine ou stagne selon le point de vue (iso ou légérement positif).

Une production du volume des crédits au premier semestre supérieur  de 8 à 10% d’évolution. L’inflation est durement ressentie au delà des données chiffrées environ 70% des français disent avoir constaté les hausses à deux chiffres sur des produits de consommation.

L’achat de la résidence principale reste l objectif refuge dans les deux ans à venir pour 30% des intentions des français.

En contre point,

  • la définition du télétravail,
  • le coût de l’énergie au cours des mois d hiver,
  • l encadrement des loyers,
  • la qualification du nouveau DPE dans l’ancien,
  • la mise en application de la RE2020,
  • la politique des hausses de la taxe foncière dans certaines communes plus que d’autres

sont autant de sujets qui infléchissent le pouvoir d achat des français