Quel avenir pour l’exploit de l’ homme volant ?
Défier le rêve d’ Icare !
Tant attendu depuis 110 ans l’exploit de la traversée de la Manche par Blériot, égalé ou dépassé.. qui l’aurait prédit ?
ZAPATA Franky , âgé de quelque 40 ans, son épouse et son équipe ont pulvérisé ce record : vouloir parcourir 35 kms en “homme volant” au-dessus des flots qui sépare la plage de Sangatte pas de Calais de la Grande bretagne en moins de 40 minutes.
Apprendre de ses erreurs
Virtuose du jet ski, Mr ZAPATA équipe sa planche volante de turboréacteurs, qui lui permettent de décoller et d’évoluer jusqu’à atteindre l’objectif.
Le 25 juillet sera le préambule du succès de l’ homme volant . Champion du monde dans sa tête, sa machine volante au bout des pieds, Zapata Franky avait prévu la traversée de la manche en deux temps. Après le ravitaillement, où il voulait se poser, apponter sur un bateau escale, après une vingtaine de minutes de vol.
La gite du bateau contrarie la réception de l’ homme volant qui finit sa course dans les eaux anglaises . Ce n’est que partie remise, après quelques dizaines de minutes de vol, dommage . Dix jours, rien que 10 jours pour remettre en ordre le flyboard après son bain forcé.
Au-delà de l’épreuve physique, les motards le savent mieux que personne, résister aux forces de la vitesse entre 140 et 170 kmh, voire d’évoluer jusqu’à 190 km (max), garder la trajectoire, combattre la tétanisation des muscles sous tension, sans marge de répos, donne une idée grandiose de l’exploit.
Épreuve de la règle selon Zapata
Suspendre une règle d’écolier pincée entre deux doigts, on sait faire. Maintenant poser une règle verticale sur un doigt en la tenant par la base et cherchant à la maintenir dans cette position, nous donne le sens de la trajectoire que Franky Zapata a mis en application.
Les réacteurs donnent la poussée verticale. A Franky de juguler les variables, logique floue, qui le précipitent vers l’objectif fixé. Bien sûr, il ne faut pas oublier toutes les directions possibles qui pourraient jouer sa perte de contrôle.
Les pilotes de ligne, les plus anciens, reconnaissent son exploit, ils n’ont pas étudié, les poussées verticales directionnelles qu’occasionnent une plateforme “à réacteurs” solidaire des pieds du “BirdMan” avec les résultantes inimaginables.
Aujourd’hui nous sommes fiers de son exploit, on oublie vite que cet homme athlète de haut niveau, n’est pas tombé du ciel. Il ou plutôt, ils ont affronté bon nombre d’écueils, les plus insidieux à n’en pas douter, propres à décourager les plus téméraires, sont parvenus de prophètes Cassandre de tous poils.
De la navigation à vue à la navigation aux instruments
Le plus difficile serait semble-t-il, à partir d’un prototype, de pratiquer la navigation à vue !! Étant donné que même le tracé est à inventer voire à subir.
Resté concentré, surveiller les moindres détails, des quelques appareils de mesure, notamment garder un oeil sur l’ autonomie optimum d’une dizaine de miles sans doute, sans parler de gérer son stress, et voilà, nous communions à l’arrivée avec un héros qui partage ses émotions somme toutes humaines.
La navigation aux instruments s’appuie sur un savoir-faire et des instruments largement éprouvés. Pourtant, Nous ne sommes pas à l’abri de défauts qui se révèlent à l’usage , les boeing 737 Max confirment l’exception.
La recherche et l’innovation
Paraît-il que les découvertes ne sont que le fruit de l’observation, l’avion à réaction ne serait que la copie conforme de la propulsion des seiches volantes giclant des flots.
Qui oserait dire que le vol stationnaire des colibris puissent influencer la portance des hélicoptères.
Franky Zapata vient d’inscrire une page de l’histoire de la France dans le livre des records encore et encore recommencés.
Cocorico. Le 14 juillet est décidément un jour mémorable, ou la France renaît de ses valeurs.
Bon vent ! Franky Zapata, un nom qui colle à la haute voltige !!